Le camp de base de l'Everest est un lieu pour faire une halte. C'est aussi une base logistique pour les expéditions et les treks. Il y a deux camps de base : celui du côté tibétain (à 5 154 mètres) et celui du côté népalais. Ce dernier est le camp le plus connu et le plus utilisé. Il se trouve à 5 364 mètres d'altitude au pied du glacier du Khumbu. À chaque saison de grimpe, au printemps , il se transforme en ville éphémère. Tout le monde s'y croise : les randonneurs , les médecins, les sherpas… Comment tout le monde s'organise et quelles informations faut-il connaître pour faire cette ascension ?
Quels sont les défis de l'ascension vers le camp de base ?
L'ascension vers les 5 364 mètres du versant sud vous met 3 défis principaux qui sont : l'acclimatation, la météo et la préparation physique. Ces challenges sont obligatoires à relever, car ils sont vitaux pour le voyage.
L'acclimatation
C'est un défi que tous les grimpeurs du sommet Everest doivent affronter. À mesure que vous montez, l'air se fait rare et l'organisme doit s'adapter afin d'éviter le mal aigu des montagnes. C'est pour cela que pendant les treks, il y a ce qu'on appelle des journées d'acclimatation. Elles sont organisées au-delà des 3 500 mètres pour que le corps puisse se préparer à l'effort prolongé en altitude.
Les conditions climatiques
Même au printemps, la météo en haute montagne est changeante. Le vent, le soleil, la chute de neige, le froid intense, les journées grises se succèdent sans préavis. Il est donc primordial de s'équiper en conséquence : vêtements techniques et thermiques, gants doublés, chaussures adaptées, protection solaire.

La préparation physique
Celui-ci est tout aussi important que les deux premiers défis. Avant de grimper l'Everest jusqu'au sommet et même si votre destination est le camp de base, il faut se préparer physiquement. Pour ce faire, plusieurs mois avant le voyage, faites des exercices physiques : cardio, musculation et randonnée régulière sur des terrains similaires si possible. Les sentiers vers le camp de base sont escarpés et une traversée peut durer jusqu'à 8 heures de trek. N'oubliez pas de faire une préparation en simulation. C'est-à-dire, faire une randonnée avec vos bagages et vos vêtements sur le dos, car une fois équipé, vous allez soulever quelques kilos en plus.
Pourquoi choisir le camp de base de l'Everest pour votre trek ?
Pour le trek, ce camp de base est l'idéal, car il propose le nécessaire pour votre halte. Vous y trouverez des infrastructures complètes, une expérience culturelle unique et pour couronner le tout, un panorama grandiose.
Pour les paysages, vous n'allez pas être déçu. Entre les sommets enneigés, les vallées glaciaires, les monastères perchés et la cascade de glace du Khumbu, vous aurez des souvenirs plein la carte mémoire. Sans oublier les animaux que vous pourrez rencontrer, comme les yacks, les ghorals, les rapaces himalayens.
En ce qui concerne les infrastructures, même si ce n'est pas le grand luxe, les installations sont très bien. Il y a les tentes pour les visiteurs, les sherpas, les médecins, etc. Vous avez aussi les zones communes, les parties pour le ravitaillement, les toilettes, etc. Certains organisateurs de trekking optent pour les lodges confortables pour leurs clients.
Le camp de base de l'Everest est aussi un moment pour découvrir la culture sherpa. Ce peuple est réputé pour son hospitalité. Vous allez expérimenter leur mode de vie, leur tradition, etc. Ce mélange entre nature, aventure et culture rend la destination particulièrement attractive pour les passionnés de grands espaces.
Quels sont les coûts associés au trek jusqu'au camp de base ?
Le tarif d'un trek jusqu'au camp de base de l'Everest varie beaucoup en fonction de plusieurs facteurs, dont la durée du séjour, l'agence, la saison et les services inclus. À titre d'exemple, pour un voyage tout compris de deux semaines avec une visite guidée et un vol découverte qui commence à Katmandou, le prix commence aux alentours des 3 500 €. Pour un trek d'une dizaine de jours classique, la moyenne est de 1 400 €. Pour un séjour de 20 jours avec vol inclus, cela vaut 3 995 € au printemps et coûte 4 100 € en automne.
Bien entendu, vous pouvez organiser votre propre ascension au sommet. Dans ce cas, le prix diminue et peut aller de 1 200 € à 2 500 €. Mais, pour votre sécurité, vous devez toujours être accompagné par un guide.

Comment se préparer physiquement pour atteindre le camp de base ?
Il ne faut pas se mentir, ce trek est exigeant physiquement. Les spécialistes recommandent une préparation d'au moins trois mois. Les premiers exercices à faire sont le cardio : course à pied, vélo, natation, etc. Ils préparent le corps pour l'endurance, surtout pour tenir pendant les plusieurs heures de marche par jour. Les randonnées régulières en terrain vallonné offrent une excellente mise en condition, surtout si elles sont réalisées avec un sac à dos.
Il est aussi utile d'intégrer des exercices de renforcement musculaire ciblant les jambes, les abdominaux et le dos, pour mieux supporter l'effort en altitude. L'entraînement doit se faire au moins 4 fois par semaine. Plus le corps est préparé, moins l'organisme souffre de la montée et plus les paysages et la culture environnante peuvent être pleinement savourés. Le physique s'accompagne toujours de régime alimentaire. Adoptez un régime équilibré avec une alimentation riche en glucides complexes, en légumes variés et en protéines.
Quelles sont les meilleures périodes pour visiter la région ?
La région de l'Everest connaît deux saisons idéales pour le trek : le printemps (mars à mai) et l'automne (septembre à novembre). Ces périodes offrent un climat stable, une visibilité optimale et des températures relativement douces en journée. Mais, il faut toujours prévoir des changements en cours de route. La fréquentation est plus élevée durant ces mois. Pour ceux qui préfèrent les voyages plus calmes, le début du printemps ou la fin de l'automne peuvent constituer d'excellentes alternatives.

Les services et infrastructures à disposition au camp de base
Il existe les infrastructures de base qui sont les tentes (pour alpinistes, les médecins, les personnels…), le centre médical, les centres de communication, les installations de base (salon de thé, toilettes) et les zones communes. D'un autre côté, il existe aussi les constructions pour la partie logistique sur place et pour les expéditions de l'Everest : les cuisines, la zone de stockage des matériels et des matériels de sécurité.
Questions fréquemment posées sur le camp de base de l'Everest
Selon Climbing Kilimanjaro, un peu plus de 860 personnes ont atteint le sommet en 2024. Un chiffre qui démontre à quel point cette montagne est source de défi et d'inspiration pour beaucoup de personnes. Certaines s'arrêtent au camp de base, d'autres vont jusqu'au bout. Quoi qu'il en soit, l'aventure est parsemée de questions dont voici quelques réponses.
Quel est le prix d'un trek au camp de base de l'Everest ?
Les tarifs varient selon la durée, le niveau de service et l'agence, mais il faut généralement compter entre 1 200 € et 3 000 € pour un trek organisé complet avec un guide.
Quelle est l'altitude exacte du camp de base de l'Everest (EBC) ?
Le camp de base sud, côté Népal, se situe à environ 5 364 mètres d'altitude.
Faut-il obligatoirement passer par une agence ?
La réponse est non. Vous pouvez organiser vous-même votre montée vers le plus haut sommet du monde. Toutefois, il est conseillé d'engager un guide pour la logistique, la sécurité et pour vous guider.
Réflexions finales sur le camp de base
Le trek vers le camp de base de l'Everest reste l'une des expériences les plus marquantes qu'un marcheur puisse vivre. Entre les paysages somptueux, la richesse culturelle et le défi physique, cette aventure nécessite une préparation minutieuse et une compréhension globale des enjeux liés à l'altitude. En tenant compte des informations clés, climat, budget, entraînement et infrastructures, chacun peut vivre pleinement cette expérience unique. Plus qu'un simple trek, il s'agit d'un voyage intérieur, un moment suspendu où l'on touche du doigt l'univers mythique des géants himalayens.
